Date / Heure :
16/03/2016
20 h 30 min - 22 h 30 min
Mots-Clefs :
parentalité, périnatalité
Prix: gratuit
Nombreuses formes d’éclosion des pathologies surgissent au cours de la période qui prépare l’accès à la parentalité. Grossesse, accouchement, installation du couple avec l’enfant : autant des moments qui tantôt favorisent la dynamique parentale, mais qui peuvent aussi révéler chez les partenaires leur part de symptôme et de jouissance. C’est donc autour de l’enfant, objet des préoccupations des parents qui se révèle la vérité du couple familial : l’enfant objet du fantasme dont le ou les parents – via l’éducation, le soin tentent d’accommoder une jouissance dont l’ambivalence, l’intrusion, la maltraitance, l’abandon, le rejet, la dépendance forcée, en sont les signes les plus notoires. Dès lors la question qui vient se croiser à l’arrière-plan est celle de ce que peut vouloir dire faire couple. La pathologie familiale met en évidence l’enfant-symptôme et les ratages du processus de subjectivation de l’enfant présents dans les inhibitions, frustrations, sentiments d’indignité et ou de révolte, etc questionnent alors ce qui doit être transmis d’une génération à l’autre : le désir des parents et ce qui fait office de loi dans le désir. Chaque fois qu’un enfant est « fabriqué » se rejoue cette transmission d’éléments nécessaires à la constitution du sujet. C’est donc aux parents d’endosser la responsabilité du legs à hériter ; et à l’enfant de s’approprier ou non de cet héritage. La clinique en témoigne de ces impasses et des trouvailles !
Présentation : Dario Morales : “l’adéquation et l’inadéquation du lien au père et à la mère”