Les événements de l’APCOF se déclinent de la façon suivante
- Soirées d’échange clinique
- Après midi de la pratique des jeunes psychologues
- Journée d’étude annuelle de l’Association sur des thèmes actuels qui concernent la clinique
- Journée de l’atelier Histoire des concepts en clinique
- Atelier de criminologie lacanienne ( saison annuelle)
Événements à venir:
Apr 2025
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5
Apr13ème journée - Atelier Histoire des concepts en clinique - L’obsessionnel ne tourne pas en rond ! L’actualité renouvelée de la névrose obsessionnelle, samedi 05 avril 2025 de 9h à 16h30, Grand Amphi (GHU- Sainte-Anne)
Pourquoi le sujet découvrirait qu’il est angoissé ou qu’il déprime, alors qu’il n’en veut rien savoir ? La réponse ne se fait pas attendre ; il est en train de céder à quelque chose d’intime, son désir. Du coup, il mobilise ses protections, ses défenses ; il rumine, indicateur majeur de la névrose obsessionnelle de l’inhibition, de l’impasse de son désir.
May 2025
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13
May75e soirée d'échanges cliniques , "Je mange"rien" d'angoisse de me faire dévorer", mardi 13 mai 2025, 20h30 - amphi Morel, GHU-Sainte-Anne, 1, rue Cabanis 75014
Face à la restriction alimentaire et à l’apparition de l’amaigrissement de l’anorexique la première l’idée qui vient est celle de l’embarras du corps, mortifié dans la néantisation de la chair, livrée au regard de l’Autre qui assiste impuissant à la présence de son refus dans la sphère orale. Qu’en est-il de ce dérèglement ? ’anorexique en effet, ce n’est pas qu’elle ne mange pas, mais qu’elle mange rien ! Savoure-t-elle le rien ? Face au « maternel » dont le sujet dépend, il s’agit de savourer une absence ; le « rien » existe sur le plan symbolique. Manger « rien » fait valoir l’objet oral non pas comme objet du besoin mais comme un objet signifiant, signe de l’amour de l’Autre. Face à la volonté de l’Autre à gaver à défaut de pouvoir nourrir, le sujet tente de sauver son désir en rappelant que c’est de son amour que l’enfant est assoiffé et non pas de lait et qu’aucune nourriture ne peut venir satisfaire cette faim de reconnaissance de son être. Devant la puissance de ce refus, les parents mais aussi l’entourage médical par ex, sont mis en position de demandeurs, manifestant leur impatience et angoisse (...). A l’inverse, pour les cliniciens, le défi serait d’engager, une fois toutes les conditions réunies, l’anorexique dans la parole, afin de « restituer son rapport à l’angoisse ».
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27
Mayatelier de criminologie, 53e soirée, L'amour qui fait mal, "Le crime passionnel ou l'amour qui ne fait plus symptôme", mardi 27 Mai 2025, 20h30
L’amour, élan vers l’autre, ravissement de l’être spécifie la condition humaine d’aimer et d’être aimé ; (...) lors d’une fin de relation vécue comme un lâchage ou un abandon. Le sujet appréhende alors l’autre sous un mode persécuteur. La marque singulière de la psychose est que le rapport à la réalité est frappé par la certitude, devenue conviction de détenir la vérité. Dans la névrose Eros cherche la fusion, le Un de la complétude. Lors de la rupture, de la séparation, l’amour, pour le partenaire, ne fait plus symptôme ou sinthome (compensation). Face à l’irruption de jouissance qu’amène la déception, la tromperie, le sujet s’il ne trouve pas de solution, peut passer à l’acte, aller jusqu’au meurtre, au suicide altruiste. Dans la psychose par exemple, faute de la dimension phallique permettant d’assumer, la perte, la castration (...) ouvre les chemins obscurs d’une jouissance délocalisée, réduite aux objets a (voix, regard, etc) venant fixer le sujet de façon inébranlable à son partenaire dans une potentialité persécutrice ou érotomaniaque (...).