Fantasme – Formation et Emploi
Monique GARNIER
« La psychologie est une science, et en même temps une profession de spécialistes, réglementée en France, par la loi du 25 juillet 1985 sur le titre de psychologue et ses décrets d’application, garantissant aux usagers leur qualification et le respect d’une éthique professionnelle » (cf. Code de déontologie des psychologues, 2è édition, 2012). A l’heure de l’émergence d’un nouveau Signifiant : « l’inclusion », il me semble utile de se questionner quant au(x) but(s) de la psychologie en ce début de XXIe siècle.
Pourquoi partir du fantasme pour initier cette réflexion ?
Dans une lettre à Abraham, alors médecin du Burghölzli, auprès de Bleuler et Jung, Freud donne une réponse au sujet de la démence précoce : « J’ai remarqué que les malades, lorsqu’ils évoluent pour finir dans la démence et perdent toute analogie avec l’hystérie, livrent sans résistance leurs fantasmes (sexuels infantiles), comme si ceux-ci avaient perdu maintenant leur valeur (…) je pense qu’il faudrait situer ce comportement aussi dans un contexte d’ensemble en disant que la nature de ce tournant consiste dans le retrait de la libido de l’objet sexuel »1. Faisant plus loin à nouveau référence à ces malades, il déclare à leurs propos qu’ils « sont ceux chez qui l’évolution nécessaire de l’auto-érotisme à l’amour d’objet ne s’est accomplie que de manière tout à fait insuffisante. »2.
Comment s’élabore le fantasme ? Pour aborder cette question complexe nous nous référerons en premier lieu à quelques textes de Freud : Les modalités de la formation du fantasme sont la fusion, la déformation par fragmentation et recomposition avec mépris de la chronologie. Pour comprendre la logique du fantasme il faut s’attacher à saisir ses buts, son lien avec le refoulement et l’apparition du symptôme3. Chaque fantasme répond à un désir, désir d’ambition ou bien désir érotique. On peut dire que le fantasme se développe en trois étapes, les trois moments de notre activité de représentation. Le travail psychique se rattache à une impression actuelle, une occasion dans le présent qui a été en mesure de réveiller un des grands désirs de l’individu ; à partir de là, il se reporte sur le souvenir d’une expérience antérieure, la plupart du temps infantile, au cours de laquelle ce désir était accompli ; et il crée maintenant une situation rapportée à l’avenir qui se présente comme l’accomplissement de ce désir, précisément le rêve diurne ou le fantasme qui porte désormais sur lui les traces de son origine à partir de l’occasion et du souvenir. Passé, présent avenir donc comme enfilés sur le cordeau du désir qui les traverse 4.
La logique du fantasme nous est donc nécessaire pour accéder à notre sentiment intérieur de temporalité et d’ipséité. En d’autres termes le fantasme se lie intimement à l’apparition du symptôme et Freud le signalait déjà dans sa correspondance avec Jung : « Les symptômes ne sont pas directement issus des souvenirs, mais des fantasmes qui sont bâtis sur eux » 5. La régression de la libido vers les objets imaginaires constitue une étape intermédiaire sur le chemin qui mène à la formation du symptôme. Le symptôme signifie la représentation et la réalisation d’un fantasme 6. La logique du fantasme constitue le lieu où s’élaborent nos perspectives de projection. Pouvoir imaginer, c’est d’abord accéder à l’univers du fantasme. Nous avons donc un triptyque à prendre en compte pour concevoir notre capacité à envisager l’avenir. Ce triptyque est constitué du rêve, du fantasme et du processus de la projection.
Dans son retour à Freud, notamment lors de son séminaire de 1966, Lacan en revenant à la structure du fantasme : « $ ◊ a » insiste sur la fonction de l’estampille en tant qu’elle garantit, qu’elle marque l’origine du désir et annexe à cette marque le rapport du sujet à l’objet. Le sujet n’est qu’effet du langage : « A partir de là le clinicien, celui qui témoigne que le discours de ses patients reprend le nôtre tous les jours, s’autorisera à donner place à quelques faits dont autrement on ne fait rien : le fait d’abord qu’un fantasme est une phrase, du modèle ‘d’un enfant est battu’, que Freud n’a pas légué aux chiens. Ou encore que le fantasme : celui – ci par exemple, et d’un trait que Freud y souligne, se retrouve dans des structures de névroses très distinctes » 7.
Ce poinçon du fantasme, règle le rapport énigmatique, jamais complètement énoncé, du sujet à l’objet et pourtant essentiellement articulé à la question du Père et de sa fonction symbolique. La fonction paternelle, en tant qu’elle opère comme agent du fantasme introduit l’objet cause du désir. Référons-nous pour justifier cette allusion au Père, au Séminaire V dédié aux formations de l’inconscient. Lacan y reprend la question du modèle pré-cité, par une indication précieuse. Le Nom du Père nomme le système signifiant, en ce sens que le phallus est – dans le système – signifiant, c’est-à-dire, ce qui permet de symboliser le signifié. A titre d’illustration Lacan évoque ce qu’il advient du désir de l’enfant lors de l’apparition d’un puiné : « La relation au petit frère ou à la petite sœur, au rival quelconque, ne prend pas sa valeur décisive au niveau de la réalité, mais pour autant qu’elle s’inscrit dans un tout autre développement, un développement de symbolisation. Elle le complique, et nécessite une solution tout à fait différente, une solution fantasmatique. Quelle est-elle ? Freud nous en a articulé la nature – le sujet est aboli sur le plan symbolique, en tant qu’il est un rien du tout, à quoi l’on refuse toute considération en tant que sujet. Dans ce cas particulier, l’enfant trouve le fantasme dit masochiste de fustigation qui constitue à ce niveau une solution réussie du problème. Nous n’avons pas à nous limiter à ce cas, mais d’abord à comprendre ce qui s’y passe. Et ce qui s’y passe, c’est un acte symbolique. Freud le souligne bien – cet enfant qui se croit quelqu’un dans la famille, une seule taloche suffit souvent à le précipiter du faite de sa toute-puissance » 8.
La valeur de cet acte symbolique c’est de nous permettre d’entrevoir son lien avec la formation du fantasme qui s’y rattache. Lacan poursuit sa démonstration en nous indiquant que ce qui va émerger de cet acte symbolique, c’est une représentation dont la forme qui entre en jeu dans le fantasme et un fouet ou une baguette. Cet objet porte en soi le caractère d’évocation d’une Einfühlung : « une quelconque empathie, qui puisse s’attribuer à un rapport physique du sujet avec celui qui souffre, ce qui intervient avant tout, c’est quelque chose qui raye le sujet, qui le barre, qui l’abolit, quelque chose de signifiant ». Lacan précise que l’introduction radicale du signifiant comporte deux éléments distincts : « Il y a le message et sa signification ». Le message qui parvient au sujet c’est que le rival, celui qui est battu, c’est un rien du tout, « sur lequel on peut s’asseoir ». Le second temps du message, celui qui est refoulé, c’est de vouloir dire qu’au-delà du rival qui n’existe pas, qui n’est rien du tout : « Toi tu existes, et même tu es aimé ». Ce qui va demeurer et opérer, c’est l’instrument qu’il faut isoler en tant que signifiant, à savoir le fouet – ou tout équivalent. Entrer dans l’univers du désir reviendra pour tout un chacun à subir implicitement : la loi imposée par ce quelque chose qui existe au-delà – que nous l’appelions ici le père n’a plus d’importance, peu importe – la loi de la schlague….. La fonction du fantasme terminal est de manifester un rapport essentiel du sujet au signifiant ». La rivalité avec l’autre se complique du fait qu’il existe parallèlement une identification à cet autre : « introduction toute naturelle du sujet à la bascule qui, dans le fantasme, l’amène à la place qui était celle du rival, où, dès lors, le même message, lui parviendra avec un sens tout à fait opposé ».
Quelle articulation relie le fantasme et la formation ?
Comment faut-il situer le passage du fantasme à la formation ? Pour aborder cette seconde question, nous allons nous étayer sur une série de textes de Didier Anzieu et René Kaës, rédigés dans les années 1970, et réédités récemment 9.
L’acte de formation constitue une pratique sociale sous tendue par une fantasmatique sous-jacente. Anzieu nous propose une définition des apprentissages en les situant au niveau d’un processus d’acquisition de savoirs et de savoir-faire, tandis que la formation concerne directement le Sujet au niveau de son être, dans un savoir particulier qui est celui de son sentir-être avec lui-même et avec les autres. Il situe donc le travail de formation à un autre niveau que celui de l’apprentissage, faisant appel à d’autres processus : « Former des adultes, tout autant qu’élever des enfants, faire pousser des plantes ou transformer une matière première par la cuisson, consiste à créer des produits. Il est insuffisant, et parfois faux de dire que le formateur cherche à créer à son image. Mais il ne crée pas sans désir : or ce désir, ainsi que la fantasmatique dans laquelle il est pris n’ont point encore été sérieusement examinés » 9 p 94.
La formation doit se concevoir comme un acte qui concerne le sujet et plus spécifiquement sa demande singulière. Tout ce qui découle de l’engagement subjectif dans l’acte de formation prend son sens par rapport au sujet qui en a fait la demande, quand bien même cette formation se réalise au sein d’un groupe. Tout processus de formation introduit un changement qu’il s’agit de définir. Le travail sous-jacent à ce changement doit être conçu comme l’émergence et la prise en compte d’éléments dont la signification est véritablement nouvelle pour chaque sujet en cours de formation. Selon Anzieu, les éléments qui vont émerger au cours d’un processus de formation sont chargés de sens auxquels le sujet ne s’attendait pas à priori. C’est dans la mesure où cette émergence est effectivement prise en compte par l’intéressé que l’expérience formative va réellement changer sa façon de penser et d’être, bref agir sur la structure de son désir.
Il s’agit donc d’événements qui introduisent une rupture dans le cours de l’existence du sujet. Cette rupture impliquerait une émergence provenant du refoulé. Donc se former impliquerait un changement radical. Ce serait être en mesure de s’arracher – au moins relativement – à la répétition, au sens où la définit Freud. Le travail de formation est en grande partie un dévoilement. Dans cette optique, il est conçu comme une déformation. Cette déformation ne peut engendrer ses fruits qu’au prix de profonds remaniements subjectifs. L’effet de la formation engendre l’émergence de nouvelles représentations, donne accès à des sentiments jusque-là non éprouvés, impliquent certains actes qui auparavant n’étaient pas concevables. Il devient possible de faire des rapprochements d’idées qui jusque-là restaient impossibles. S’arracher à la répétition ne peut se concevoir sans toucher tout à la fois au fantasme et au symptôme. Le processus de dévoilement est donc itératif et interminable. Il est par essence dialectique, retissant sans cesse le lien qui relie l’inconscient à la conscience. Le travail de formation ne doit pas être conçu comme la recherche de La Vérité, mais comme un Jeu de la Vérité qui peut donner tout son sens à la formation collective. Ce travail jamais ponctué est un processus de perlaboration (Durcharbeit chez Freud). Cet objectif de la formation ne peut se concevoir sans l’intervention du formateur, de l’Autre, dont le rôle est de faciliter l’accompagnement vers l’interprétation. Anzieu établi un parallèle entre le processus analytique et l’action de la formation. Pour le formateur, se pose tout comme pour l’analyste, la question du moment où il faut livrer l’interprétation d’un savoir en cours d’acquisition. Par l’interprétation, il propose au sujet en cours de mutation, de nouvelles articulations entre des éléments qui lui apparaissaient jusqu’alors sans liens apparents. Il introduit ainsi de nouvelles perspectives de signification. Ce travail n’est rendu possible que dans certaines conditions, d’où l’importance du dispositif de formation qui requière de délimiter le champ de la parole, l’usage de ce champ, le rôle du formateur et essentiellement sa fonction de garant de ces règles. Cette posture du formateur, nous ramène à la question du désir et de la relation de transfert.
Le principal écueil auquel l’acte de formation se heurte est celui d’une relation où le formateur se situe en sujet supposé-savoir. Ce cadre de la relation réduit ipso-facto l’élève en position excrémentielle à modeler et ramène la relation à un duel de type anal. Ne pas succomber à ce piège suppose d’introduire du tiers dans la relation. Introduire du tiers commence par se poser la question de quel savoir avons-nous besoin ? Quelle est la demande, quelle est l’attente de part et d’autre ? L’acte de formation implique qu’il y ait nécessairement un écart entre la demande et l’offre. Elles ne doivent jamais coïncider. Si tel était le cas, la logique du fantasme serait broyée dans un acte de toute puissance et l’on pourrait à juste titre soupçonner que l’un est entré dans le désir de l’autre. La formation se réduirait dans ce cas à un processus de conditionnement ou d’aliénation. L’écart entre l’offre et la demande est symboliquement nécessaire pour que le sujet se constitue dans sa réalité subjective, c’est à dire se forme et ne tombe pas dans le piège d’être formé par autrui. Le sujet doit rester maître de sa déformation sous peine qu’il n’y ait pas de formation. Cet écart n’est rendu possible que si le cadre peut recourir à un tiers. Quel est donc ce tiers auquel nous faisons allusions depuis un petit moment. C’est l’énoncé et l’application des règles qui régissent la situation de formation. Ils sont les garants symboliques qui permettent de réintroduire face au désir, la fonction de la loi. Une formation ne sera féconde qu’à la condition de poser en préalable l’interdiction du fantasme de la création – formation dont l’octroi du privilège constitue une transgression : « La création-formation d’êtres vivants est le privilège de la toute-puissance divine. Ce n’est que par délégation de cette puissance, et au prix d’une marque qui la signifie comme coupable si elle venait à être usurpée, que le démiurge ou le héros mythique peut entreprendre la création d’un être humain » (Kaës, 2014, p.77).
De la formation à l’emploi
La liaison fantasme-formation-emploi sert à nous renvoyer à une troisième question fondamentale : celle du rapport qui nous unit au travail ? Nous allons traiter cette problématique en nous focalisant sur l’évolution de notre collectif. Comment est né le Signifiant « Psychologue » et où en est-il en cette année 2017 ? Dans la seconde moitié du XIXe siècle la psychologie a vu le jour, sous l’impact d’un premier fantasme dont les effets se sont déployés en Allemagne, en Angleterre et en France. Il s’agissait de fonder une science dédiée à l’étude scientifique du psychisme humain. Traditionnellement, la philosophie, la théologie et la médecine se partageaient cette prérogative. Il ne fallut pas moins d’un demi-siècle pour permettre à la nouvelle discipline d’asseoir ses fondements. Elle dû le payer au prix de s’inscrire dans la tradition du positivisme qui seule lui octroyait la possibilité de justifier le fait de pouvoir expérimenter sur son objet, par le bais de l’étude du comportement (behaviorisme), le recours au langage mathématique (utilisation des probabilités et des statistiques), en se centrant prioritairement sur le substrat de l’intelligence humaine.
Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, la psychologie est parvenue à jouir d’un statut scientifique assuré. Cette période a vu se déployer le plein essor des expertises expérimentale et différentielle, mais aussi de la psychophysique, de la psychologie génétique et de la psychopathologie. Le statut des psychologues, du fait de sa co-existence obscure avec celui d’autres professions restera cependant, dans une parfaite ambiguïté pendant plus d’un siècle. Malgré ces aléas institutionnels la psychologie se révèle un lieu d’innovation intellectuelle majeure et particulièrement fécond durant la période de l’entre-deux guerre. La psychologie s’introduit progressivement dans tous les rouages de notre organisation sociale et devient l’un des nouveaux langages des sociétés contemporaines. Ses fondements sont cependant dès cette époque, largement controversés, et particulièrement sa prétention scientifique. Les conflits les plus virulents atteignent dès les années trente les avancées de la psychométrie, accusée par la sociologie de se mettre au service d’une sélection d’idéologie de classe 10. Les rapports avec la psychanalyse et la médecine ne sont pas exemptes de guerres froides 11. La création de la licence de psychologie en 1947, donne une impulsion nouvelle à l’enseignement de la discipline et amorce parallèlement la disparition progressive des premiers grands ténors lui ayant donnée le jour.
Dans les années 1970, sous l’impact de mai 68, les exigences scientifiques de haut niveau qui avaient marqué les débuts de la psychologie vont progressivement laisser le pas à la pratique de la psychologie clinique plus axée sur l’écoute et l’accompagnement du sujet que sur l’observation objectivée de son comportement. A partir des années 1980, on assiste à une forme de retour du refoulé : de nouvelles positions épistémologiques voient le jour et réactualisent les clivages qui s’étaient estompés au fil de l’histoire. La naissance du titre officiel en 1982, ne contribue ni à la création d’un collectif au sein de la profession, elle ne favorise pas non plus le rapprochement de la recherche d’une part et des pratiques professionnelles d’autre part. Elle ne protège pas l’accession à l’emploi des nouveaux diplômés qui au fil des quarante dernières années n’a cessé de se complexifier 12. Le marché de l’emploi est considéré comme saturé avec de grande variabilité selon les spécialités. Pourtant, les études de psychologie ne cessent de séduire, les amphithéâtres continuent à connaître des taux de fréquentation élevés. Le désir de formation et d’accession à notre identité professionnelle reste toujours aussi vivace. Cette apparente contradiction, nous semble témoigner en définitive d’une réalité qui ne cesse de s’écrire au fil des générations de psychologues. L’avènement du sujet ne s’articule pas seulement au désir de reconnaissance mais à celui de la reconnaissance de son désir.
NOTES BIBLIOGRAPHIQUES
1 _ 2 Freud S., (1907-1926) Correspondance Freud-Abraham, Gallimard Paris 1969_In Wintreberg D., 2013 Séminaire APCOF. Conceptions psychiatriques de la schizophrénie.
3 Freud S., (1897) La naissance de la psychanalyse, PUF Paris 2009, p.180-181.
4 Freud S., (1908) Le créateur littéraire et la fantaisie _In l’Inquiétante étrangeté et autres essais, Gallimard. Paris. 1990.
5 Freud S., (1911) Correspondance avec Jung, Gallimard Paris 1992, p .183.
6 Freud S., (1900) Cinq psychanalyses – Fragment d’une analyse d’hystérie le cas Dora. Paris, Denoël et Steele, 1935. Edition originale de la traduction française de Marie Bonaparte et R. Loewenstein.
7 Lacan J., (1966-67) La logique du fantasme, Autres Ecrits. Ed. du Seuil Paris 2001, p.326.
8 Lacan J., (1958) Le fantasme au-delà du principe du plaisir_ In Le Séminaire Livre V Les formations de l’inconscient. Ed. du Seuil Paris 1998, p.240 – 248.
9 Kaës R., Anzieu D., Thomas L.V., (2014) Fantasme et formation, Dunod.
10 Naville P., (1942) La psychologie, science du comportement Gallimard Paris.
11 Ohayon A., (1999) L’impossible rencontre. Psychologie et psychanalyse en France (1919 – 1969) Ed. La Découverte Paris.
12 Paineau A., (2004) Métier : psychologue ou Métiers de la psychologie ? Atelier du congrès de 2005 de la SFP _ http://www.sfpsy.org/IMG/pdf/dossier-metiers