Association de Psychologues Cliniciens d'Orientation Freudienne

8ème après-midi psy à l’œuvre– « Prendre le temps »

Date / Heure :
02/06/2018
13 h 00 min - 18 h 00 min

Catégories :

Mots-Clefs :


Prix: gratuit


13h15  Présentation : Dario MORALES, psychologue clinicien CHSA (75), psychanalyste, membre de l’ECF (78)

 13h30 Ouverture : Constanza BROCA, psychologue clinicienne (75), docteur en psychologie (Paris 7),  psychanalyste (75), « Prends ton temps, cela presse ! »

 14h30 1e séance : «Se donner du temps pour construire son propre style »

Présidente de séance : Diane LANGUEDOC HUGOT, psychologue clinicienne, SAE en Milieu Ouvert, AEMO judiciaire, Olga Spitzer, Agir pour l’enfance (75)

Maelwenn CORBINAIS, psychologue clinicienne, Maison d’accueil temporaire, (94), et Camille LAUREND, psychologue clinicienne, EPABR, Montreuil (93), « Risquer une parole subjectivée – temporalité d’un groupe de parole »

Nathanael SEROUSSI, psychologue clinicien, Unité d’addictologie, HDJ-A, Hôpital Simone Veil, Eaubonne (95), ” Se jeter à l’eau, la soif d’en sortir”

 16h00  2e séance « La singularité du temps » 

Présidente de séance : Claire JOSSO – FAURITE, psychologue clinicienne, CHSA (75), psychanalyste

Flora HOLLANDE psychologue clinicienne, Unité TCA/CMME, CHSA (75), « Entre arme et crainte chez le jeune professionnel »

Valentine FEUGAS, psychologue clinicienne, Maison de Santé, Nogent sur Marne (94), «Du récit de l’actuel vers le récit de l’histoire du sujet »

 18h00 : Conclusion : Dario MORALES, psychologue clinicien, CHSA (75), psychanalyste membre ECF (78)

Il convient de donner parole aux praticiens psychologues dans leurs lieux d’exercice professionnels. La clinique implique la découverte du réel et son cortège la souffrance des patients, le repérage des structures cliniques, l’échange entre pairs lors des réunions de service, la demande de savoir, les plaintes concernant le dysfonctionnement des lieux d’intervention. Or, dès nos jours, une pratique ne se construit pas sans surmonter les écueils qui freinent l’installation du jeune praticien et qui vont de la précarité des fonctions à la découverte de sa faiblesse institutionnelle, au confinement dans sa position d’expert, ou inversement sa soumission à un certain ordre institutionnel. Certes ces éléments font de l’ombre, mais l’essentiel est que le psychologue porte son attention à la dimension relationnelle dont il s’engage ; son mode d’écoute, sa façon de poser ses actes, aussi bien avec les patients qu’au sein de son équipe, ce sont les ressorts essentiels du temps de la découverte de la pratique clinique.

1ere Table ronde Se donner du temps pour construire son propre style

Du temps on en a et pas assez ! On mettra en avant l’écart entre la formation et la pratique : à entendre comme des battements où se constitue la représentation du clinicien. Ces deux jointures ne devraient pas s’y opposer mais se recouvrir pour inscrire l’apprentissage, la pratique, la recherche ; ces données fondent le savoir, la « vérité de l’expérience », « sa docte ignorance », son actualisation et donc la possibilité de toute transmission. Au fond en privilégiant la vérité du symptôme à l’exactitude des faits, par la mise au travail, le clinicien trouve, au fil du temps « le désir de transmettre un savoir inédit ».

2e Table ronde La singularité du temps

Si la clinique est une affaire de transfert, un élément qui noue la rencontre avec le patient est le temps. Le traitement prend du temps, écouter, s’écouter, construire, scander, conclure. Mais cette durée qui échappe à l’ordre chronologique se lit dans une temporalité d’après-coup. Le clinicien sera donc attentif à donner valeur à instaurer, au-delà des répétitions et des points de buté, à ce qui fait retour, mais qui marque la présence du patient, via le fantasme, la jouissance, le symptôme.