Date / Heure :
05/02/2019
20 h 30 min - 23 h 00 min
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Mots-Clefs :
Prix: gratuit
Le débranchement à l’égard du savoir scolaire
A propos des troubles désignés sous le terme de « Phobie scolaire »
Il fut un temps où à propos de l’échec scolaire, de l’absentéisme, on raisonnait en termes pédagogiques, or aujourd’hui prime davantage un discours médical. Le terme qui est avancé c’est le trouble, la phobie. Le clinicien aura pour tâche d’essayer de décoller l’écolier du signifiant qu’il subit mais qui interpelle les enseignants et les parents pour lesquels souvent la seule demande est de s’en débarrasser, au mépris et méconnaissance de la fonction du symptôme. De la phobie scolaire tout est dit, alors qu’il est le plus souvent la conséquence d’une position subjective, pour laquelle il faut trouer le bouchon d’angoisse afin d’interroger la cause du symptôme et le fantasme sous-jacent ! Au fond, il s’agit de cerner la nature de l’objet qui menace le sujet et qui semble l’inhiber et qui se présente comme refus, peur, phobie ! Souvent on découvre la peur de l’Autre, des camarades, l’inhibition à l’égard du savoir, le manque de confiance, etc ; en tout cas, à chaque fois l’écolier semble débranché à l’égard de ce que l’institution scolaire représente et ce qu’il peut découvrir en compagnie des autres, son détachement à l’égard des parents, , son identification à un être sexué, ses premiers émois sexuels, etc ; c’est donc, lors de la rencontre avec le clinicien que l’on saura mieux apprécier le rapport que l’écolier entretien avec l’énigme de son désir, avec le manque qu’incarne le savoir scolaire. Il s’agit de cerner son degré d’implication et ainsi l’aider à transformer le « trouble médical » en symptôme. Car seul le symptôme révèle sa vérité de sujet.